Le marché immobilier continue de flancher
Pour la première fois, le marché immobilier belge montre une baisse des prix des maisons existantes. Cette baisse fait suite à une brève augmentation au deuxième trimestre, ce qui a rendu les prix presque inchangés par rapport à l'année dernière.
Points Clés
- Les maisons comme les appartements (existants) ne sont pas devenus plus chers en Belgique en 2023
Les maisons en Belgique (hors construction neuve) ont diminué de 0,23 % au dernier trimestre par rapport au troisième trimestre, et les appartements ont également connu une légère tendance négative avec -0,04 %. Les prix des maisons ont brièvement augmenté au deuxième trimestre 2023, mais en raison de la baisse subséquente, les prix sont presque identiques à ceux de l'année précédente. L'augmentation des prix des appartements est également négligeable par rapport à l'année dernière, à 0,12 %.
Dans toutes les régions, les prix des maisons ont chuté au dernier trimestre. La plus grande baisse a eu lieu dans la Région de Bruxelles-Capitale avec 3,23%, mais cette plus grande chute est probablement due au nombre plus limité de maisons par rapport aux autres régions. En Flandre et en Wallonie, des baisses plus modestes ont été enregistrées, respectivement de -0,28% et -0,07%. Cependant, en Wallonie, les prix ont encore augmenté de 1% par rapport à la même période l'année précédente.
En Wallonie et dans la Région de Bruxelles-Capitale, les prix des appartements existants ont chuté sur un an de respectivement 1,78% et 1%. En Flandre, les prix étaient encore 0,67% au-dessus du dernier trimestre 2022, mais là aussi, les prix ont baissé de 0,32% au dernier trimestre.
Des taux d'intérêt en baisse, des prix en hausse
De réelles baisses des prix de l'immobilier sont assez rares en Belgique. Cependant, il faut relativiser la grandeur de ces chiffres : les baisses sont minimes, surtout en comparaison avec certains pays voisins. De plus, les taux d'intérêt sont à nouveau tombés ces derniers mois après une longue hausse, ce qui devrait donner un peu plus de marge de manœuvre aux ménages pour contracter un prêt. Cette capacité d'emprunt accrue pourrait à son tour entraîner de légères hausses de prix.
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